BROOKLYN ♠ cold beauty.

♠ CHARGEMENT DE L'HISTORIQUE...

Chapter #1 - Hello independence !

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Propriété des Wellington - Georgetown - Washington DC.

CÉLESTE ▬ Patricia ? C'est Céleste ! Je suis rentrée !

Je m'avançais à pas rapide à travers notre grande entrée en marbre. Le rez-de-chaussée était plongé dans un silence presque effrayant. C'est super d'avoir une grande propriété - surtout quand on a de l'argent - mais, quand on est amateur de film d'horreur et qu'on se retrouve seule dans une villa de plus de 300m², il y a de quoi devenir un brin paranoïaque. Je jetais un œil à ma montre. 17h15. L'heure à laquelle j'avais toujours l'habitude de rentrer du lycée. D'habitude, je trouvais ma mère - ou plutôt ma belle mère étant donné qu'elle s'était mariée avec mon père après le décès de ma mère biologique quand j'avais 5 ans - endormie sur le sofa, ivre... Mais là, rien. Il n'y avait que des cadavres de bouteilles vides disposées sur le bar et deux verres. Je fronçais les sourcils tout en balançant mon sac sur le fauteuil. Alors comme ça ma pochetronne de belle mère avait de la compagnie ? Mon père l'avait quittée il y a deux ans et était parti s'installer en Europe sans se soucier de laisser ses enfants avec cette femme et depuis, elle ne faisait que boire et cuver. J'avais du prendre moi même les choses en main, notamment en ce qui concerne l'éducation de mon petit frère. Je montais à l'étage, curieuse de voir quel pauvre type avait bien voulu passer du temps avec elle. Plus je m'approchais de sa porte de chambre et plus des gémissements de plaisir se faisaient entendre. Je trouvais ça répugnant et je ne pus m'empêcher d'avoir une grimace de dégout. Toutefois, ravie de pouvoir la provoquer, je me fis une joie d'ouvrir la porte. Une joie...C'est vite dit ! J'ouvris la bouche mais les mots refusaient de sortir.

DEVON ▬ Céleste, ce n'est pas ce que tu crois !
PATRICIA ▬ Arrête, pourquoi tu perds ton temps avec une petite trainée écervelée dans son genre ? Tu sais bien qu'elle n'a pas ma maturité sexuelle. Tu te souviens c'est ce que tu disais tout à l'heure.

Écœurée par la vision de mon petit ami couchant avec ma belle mère, je fis un pas en arrière en secouant la tête. Je ne voulais pas y croire. Et pourtant, la preuve était flagrante ! Devon se leva et se précipita vers moi. Il avait pris le temps de mettre son caleçon histoire d'avoir une tenue un peu plus décente. Il m'attrapa les épaules et tenta de me raisonner en me faisant son regard digne d'un cocker.

DEVON ▬ Céleste, je suis vraiment désolé. Tu dois me croire, je regrette !

Je me dégageai de son étreinte d'un geste vif. Je retrouvais enfin mes esprits et la force de hurler.

CÉLESTE ▬ Tes excuses, tu peux te les garder ! J'en ai rien à foutre que tu sois désolée ! Maintenant tu te tires de chez moi et vite !
PATRICIA ▬ Bouh, la pauvre petite fille à son papa va pleurer !

Je la fusillais du regard, serrant la mâchoire et les poings. Je n'avais qu'une envie, l'étriper. Mais cela lui aurait fait bien trop plaisir. Au lieu de cela, je tentais de garder mon calme. Je pris les affaires de Devon et les jetai par la fenêtre. Ce-dernier tentait de protester mais mon simple regard noir le fit vite changer d'avis. Il partit sans demander son reste, conscient que rien de ce qu'il pourrait dire ne me ferait changer d'avis.

***

A 18h30, le même jour, j'entendis la porte d'entrée claquée et la voix de mon petit frère briser le silence glaciale de la demeure Wellington.

PATRICIA ▬ J'ai du aller chercher ton petit frère Céleste parce que l'école a appelé ! Sale petite idiote, tu ne me laisseras donc jamais en paix !

J'étais dans ma chambre et je fermais les yeux en entendant le flot de parole irrespectueux qui se déversait de la bouche de ma belle mère. Elle n'avait pas honte de parler de la sorte devant mon petit frère de 12 ans ? Après quelques minutes je me décidais enfin à descendre avec mes valises.

PATRICIA ▬ Ou est-ce que tu crois aller comme ça ?
CÉLESTE ▬ Ça ne te regarde pas !
PATRICIA ▬ Je crois que si, au contraire ! Malheureusement des papiers officiels font de toi ma fille alors j'ai mon mot à dire !
CÉLESTE ▬ Plus pour longtemps !

Je lui sortis un papier que j'avais été cherché un peu plus tôt à la mairie et lui tendis. Elle le pris et, après une lecture attentive s'exclama :

PATRICIA ▬ Ton émancipation, hein ? chouette, plus de trainée à la maison !
CÉLESTE ▬ A part toi, tu veux dire !
PATRICIA ▬ Qu'est-ce que tu attends pour foutre le camp ?!
CÉLESTE ▬ Que tu dégages de ma route !

Elle s'écarta mais derrière elle se trouvait Noah.

NOAH ▬ Ou tu vas ? Tu me laisse tout seul ici ??
CÉLESTE ▬ Non, jamais ! Je reviendrais te chercher, c'est promis. Tu peux déjà préparer toutes les affaires dont tu as besoin, je dois régler quelques petits détails et je reviens pour toi après. Je te le promets et une promesse est...
NOAH ▬ Une promesse !
CÉLESTE ▬ Je t'aime Noah !

Et c'est ainsi que je partis de la maison.

Chapter #2 - He made my life a living hell.

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Maison de Brooklyn Wellington- Georgetown - Washington DC.
Ce soir là j’étais rentrée tard chez moi. Tout le bureau était sur le pied de guerre à cause du dossier Lorenzo. Zéphyr Enzo Lorenzo était un trafiquant d’armes que l’on pensait également responsable de toute une série de meurtres. Depuis quelques mois son nom était associé à une pile d’affaires toute plus sordides les unes que les autres. Tous les agents du FBI avait été conviés à gardé un œil sur cette affaire mais c’est mon équipe, ou plutôt l’équipe dont je faisais partie, qui était chargée de diriger l’enquête. Et aujourd’hui on avait cru avoir trouvé des indices sérieux de sa présence dans le quartier artistique de la ville, mais c’était une fausse piste. Il était plus de deux heures du matin lorsque j’arrivais chez moi et malgré la fatigue, mon sens du danger semblait fonctionner parfaitement lorsque je compris que mon portail était ouvert alors que je me souvenais très bien l’avoir fermer en partant. Ma main alla chercher dans mon dos l’arme qui y était cachée.

BROOKLYN ▬ Qui est là ?

Bien sur personne ne répondit à mon appel, ce qui ne fit que confirmer que la personne qui avait pénétré chez moi ne tenait pas à ce que je la trouve. Si ça avait été un voisin, il n’aurait eut qu’à se montrer. Ou bien il n’y avait vraiment personne…Mais dans ce cas comment expliquer le portail ouvert ? Il faisait noir et en raison de la nouvelle lune il n’y avait absolument aucune lumière qui permettait d’entrevoir vaguement les silhouettes dans l’obscurité. Tout ce que j’avais pour me guider c’était mon ouïe. Un bruit se fit d’ailleurs entendre dans mon dos. Je fis volte face et braquai mon arme en face de moi. Mais dans cette pénombre je visais à l’aveugle. Et ce n’est que lorsque quelqu'un attrapa mon bras pour me démunir de mon arme que je compris que le bruit était destiné à faire diversion. La personne qui avait réussi à me désarmer me tenait désormais le bras dans mon dos pour éviter que je me débatte.

BROOKLYN ▬ T’as raison de profiter du noir espèce d’ordure sinon je t’aurais déjà exploser la rotule ! Qu’est-ce que tu me veux ?

Un rire sarcastique se fit entendre au creux de mon oreille alors que la personne qui me tenait commençait a sentir mes cheveux. Le noir masqua la grimace de dégout qui me parcouru.

ZEPHYR ▬ Allons Brooklyn tu n’as pas honte d’employer un vocabulaire aussi imagé ?

Je tentais de me débattre mais en vain. L’homme qui se trouvait derrière moi était suffisamment bien bâti pour pouvoir m’immobiliser.

BROOKLYN ▬ Qui es-tu ?
ZEPHYR ▬ Tu vas me vexer là ! Avec tout le mal que tu te donnes pour me retrouver…
BROOKLYN ▬ Zéphyr…
ZEPHYR ▬ J’adore la manière dont tu dis mon prénom…Redis le pour voir !
BROOKLYN ▬ Sale fils de….

Il me couvrit la bouche pour m’empêcher de devenir trop vulgaire.

ZEPHYR ▬ Un peu de politesse s’il te plait ! Que dirais tes parents s’ils t’entendaient ? Ah non c’est vrai tu ne leur adresse plus la parole… Et oui, il n’y a pas que toi qui te renseigne sur tes adversaires.
BROOKLYN ▬ Qu’est-ce que tu veux ?
ZEPHYR ▬ Uhm pas mal de choses… Un jet privé, une voiture différente pour chaque jour de la semaine, ne pas avoir autant de sex-appeal et un rencard avec une fille bien trop sexy pour bosser au FBI.
BROOKLYN ▬ Rien que ça… Je pense que tu as autant de chance d’obtenir un rencard avec moi que de gagner à la loterie !
ZEPHYR ▬ C’est ce qu’on verra...

Il relâcha son étreinte avant de me déposer un baiser sur le front et de jeter mon arme plus loin sur la pelouse. Le temps que je la récupère il avait eut le temps de partir.

Chapter #3 - Will you marry me ?

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Here : https://acrosstheuniverse.forum-actif.net/third-street-f40/and-the-nightmare-continues-t28.htm

Chapter #4 - Goodbye my lover.

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UC**

Chapter #5 - Looking for vengeance.

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UC**