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 And the nightmare continues...

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C. Darla Wellington
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And the nightmare continues... _
MessageSujet: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptySam 14 Aoû - 23:46

And the nightmare continues...
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And the nightmare continues... 20zo84i

BROOKLYN ▬ Tu as bientôt fini ?
Demandais-je d'une voix douce et chaleureuse à celui qui était à la fois mon collègue et mon amant. Je connaissais Caleb depuis deux ans maintenant. Au début notre relation avait été purement professionnelle - il faut dire que je ne suis pas le genre de fille à mélanger vie privé et boulot - mais, à force de travailler tard le soir avec lui, de le voir me sauver la vie, des sentiments ont commencé à voir le jour. Ce que j'ignorais c'est que l'agent Williams avait ressenti cela dés le début. Que voulez-vous...J'ai toujours un temps de retard pour ce genre de chose.
CALEB ▬ Je ne sais pas trop ! Il faut encore que j'écrive le rapport d'arrestation de Serguei Strobonov. Et, vu son casier, ça risque de me prendre encore pas mal de temps ! A moins que tu veuilles m'aider ?
BROOKLYN ▬ C'est tentant mais pour cette fois, je passe mon tour ! Tu n'as qu'à venir à la maison quand tu auras fini. Je suis sure que tu y trouveras une magnifique brune en tenue affriolante.
J'avais baissé la voix car les relations entre agents du même service étaient formellement désapprouvées et si notre patron découvrait notre histoire, l'un de nous deux devraient faire ses adieux à ce service. Je fis un clin d'œil à Caleb et glissais discrètement ma main dans sa nuque. C'était ma manière de dire :"à tout à l'heure".

Lorsque je sortis des locaux du FBI, il faisait déjà bien nuit. Et pour cause ! Je jetais un œil à ma montre. Déjà 22h et des brouettes. A croire que je passais ma vie dans ces bureaux. Je soupirais puis m'enfonçais doucement dans les rues mal éclairées de cette partie de Washington. J'avais garé ma voiture un peu plus loin dans cette petite rue. En marchant, je pianotais sur mon portable à la recherche de nouveaux messages. Mais rien. Un nouveau soupir. J'aurais tellement voulu que Noah m'envoie un textos ou me passe un coup de fil pour me dire qu'il allait bien. J'avais appris il y a peu par notre ancien facteur que Noah avait quitté le domicile de notre belle mère. Cette nouvelle m'avait fais plaisir mais elle avait tout de même éveillé un sentiment d'inquiétude. Il était seul, livré à lui même. J'ignorais même s'il avait un boulot, de l'argent enfin de quoi survivre...Je n'y songeais pas plus longtemps puisque je crus entendre du bruit derrière moi. Je rangeais mon portable dans ma poche et posais par réflexe une main sur mon arme.
BROOKLYN ▬ Qui est là ?
ZÉPHYR ▬ Ton prince charmant...
La voix reconnaissable de Zéphyr venait de surgir derrière moi. Trop vite pour que je puisse réagir. Il posa ce qui me sembla être un mouchoir imbibé de chloroforme sur me bouche. Il me tenait fermement, m'empêchant ainsi de me débattre. Le chloroforme agit rapidement et très vite tout devint noir autour de moi...

J'ouvris les yeux lorsque les premiers rayon du soleil vinrent caresser mon visage. J'avais un mal de crâne épouvantable, comme si j'avais la gueule de bois. Cela était surement du au chloroforme. Oui... Le chloroforme ! Zéphyr ! Je me redressais vivement pour constater que j'avais une main menottée aux barreaux du lit. Et en plus c'étaient mes propres menottes ! Je tirais dessus, espérant pouvoir me libérer mais impossible...Elles étaient bien attachées ! Je grognais de rage mais cela n'aidait guère plus la situation. Il me fallut quelques minutes pour remarquer que je ne portais plus mes vêtements. Non je n'étais pas nue... J'étais habillé d'une... d'une robe de mariée ! J'ouvris de grands yeux ronds.
BROOKLYN ▬ Qu'est-ce que...
J'interrompis mes propos en voyant Zéphyr débarqué. Je le fusillais du regard, tirant encore sur les menottes. Il avait de la chance ! Si je n'avais pas été attachée je l'aurais déjà démembré !
BROOKLYN ▬ Sale fils de pute ! Tu perds rien pour attendre ! Je te tuerais, je te le jure !
Il était en train de sourire. D'ailleurs, il était toujours en train de sourire ! Le regard qu'il me lançait me dégoutait. Je priais intérieurement pour que Caleb vienne à ma rescousse. Je savais qu'il viendrait... Tôt ou tard... Je jetais une nouvelle fois un regard à ma tenue. Pourquoi une robe de mariée ? Plus important encore...Comment étais-je arrivée dedans ?



Dernière édition par C. Brooklyn Wellington le Mar 17 Aoû - 7:09, édité 1 fois
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Zéphyr E. Lorenzo
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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyLun 16 Aoû - 11:59

Someone should sue Disney for making every girl believe that they have a Prince Charming ...
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And the nightmare continues... Tumblr_l1fol0hDPb1qac7tpo1_500


J'observais Merry un moment. Qu'est-ce que j'avais jamais pu trouver à cette fille qui me fasse vouloir l'épargner ? Elle était fade, et semblait désespérément en manque d'attention. Je la laissais parfois des jours entiers seule dans l'appart, libre, et elle aurait pu partir n'importe quand. Je le souhaitais presque. Mais chaque fois que je rentrais, elle était là, m'attendant patiemment avec un bon petit plat. Si je ne l'avais pas kidnappée après avoir assassiné sa seule famille, j'aurais cru qu'elle était ma femme. Il est clair que de son côté, elle n'attendait que ça. Dérangée la nana. Non, décidément je n'arrivais pas à savoir pourquoi je la laissais errer chez moi, alors qu'elle n'était rien, et qu'Elle était tout.

Elle, Brooklyn. Des semaines, des mois que cette femme m'obsédait. Je l'obsédais également, je le savais. Pas pour les mêmes raisons, pas encore. Pour l'instant, elle me voyait comme un criminel, un scélérat … Moi ! J'étais tellement plus que ça. J'étais à la tête de chaque criminel, chaque scélérat de cette foutue ville. Je dirigeais tout … Enfin, tout ce que voulais. Heureusement qu'on avait Satine pour le côté paperasse de … « l 'entreprise ». Mais mes pensées n'allaient pas vers elle, mais bien vers ma sublime chasseuse du FBI. Elle était si jeune pour être là-dedans. Séduisante et intelligente. Je savais tout. Tout ce qu'il y avait à savoir sur sa famille, son frère perdu de vue, sa belle-mère miteuse, son appart, sa ridicule liaison avec son collègue … Il ne la méritait vraiment pas, mais ça elle le savait. Ils gardaient cette histoire secrète car l'un comme l'autre savaient qu'elle n'avait aucun avenir. Elle valait tellement mieux qu'un coup tiré dans un coin de temps en temps que rien que d'y penser, je serrais le poing. Évidemment, elle n'entendrait pas raison si facilement. Si je voulais qu'elle finisse avec quelqu'un digne de son intérêt -moi-, il faudrait « éliminer l'adversaire ». Une tâche qui ne m'avait jamais dérangée. Je savais me montrer très créatif dans ce genre de situation.

Je devais la voir, ce soir. Qui plus est, je connaissais ses horaires, et je lui avais réservé une petite surprise. Je mourrais d'envie d'avoir son avis à ce sujet. Bien sûr elle jouerait l'offensée, mais c'est parce qu'elle n'osait pas encore s'avouer les sentiments qu'elle avait pour moi. Je la laisserais faire … Cela faisait après tout partie intégrante de son irrésistible charme. Je me levai et attrapai ma veste en cuir avant de me diriger vers la porte.
Merry ▬ Tu vas encore la voir n'est-ce pas ?
Je ne me retournai même pas … Elle n'en valait pas la peine. Elle n'était pas digne de mon attention, et il était temps qu'elle l'apprenne. Je m'étais montré trop doux trop longtemps avec elle. A mon retour, les choses allaient changer. Et cette garce allait sentir la différence.

Je rejoignis rapidement son lieu de travail dans mon bolide et attendais dehors qu'elle se décide à sortir. C'était risqué quand on y pensait, pour un fugitif à la tête de l'organisation la plus recherchée par le FBI de venir se garer devant chez eux. J'adorais ça. Je n'attendis pas longtemps avant de la voir apparaître, gracieuse et sûre d'elle. Brooklyn me faisait toujours autant d'effet, même après des mois de traque. Cette pensée m'arracha un sourire … Je me lassais plus rapidement d'habitude. Je la suivis un moment, puis fit volontairement criser mes chaussures sur le sol avant de partir dans la direction opposée, de manière à me retrouver derrière elle.
BROOKLYN ▬ Qui est là ?
ZÉPHYR ▬ Ton prince charmant...
Je lui appliquai alors un mouchoir imbibé de chloroforme sur la bouche de manière à ce qu'elle se tienne tranquille le temps que je fasse ce que j'avais à faire.

Elle sombra dans l'inconscience, me permettant de la manipuler en toute sécurité, et après l'avoir glissée dans la voiture, je décidai de l'amener dans le hangar où je créchais souvent. Là, je l'allongeai un instant sur mon lit et commençai à lui enlever ses vêtements, la laissant superbe dans ses sous-vêtements noirs en dentelle. Je ne pu m'empêcher de songer qu'elle les portait certainement en vue d'un rendez-vous coquin avec son amant. Je chassai rapidement ces noirs idées, absorber par le spectacle qu'il m'était donné d'observer. Elle était là, sur le lit, inconsciente. Je glissais ma main sur ses courbes délicates, fermant les yeux, et me laissant aller à des pensées trop agréables. J'éprouvais beaucoup de difficulté à résister à l'appel de son corps, et, ré-ouvrant les yeux, je glissai une de ses mèches de cheveux derrière ses oreilles en approchant mon visage pour venir humer son parfum. Mon entreprise eut raison de moi, et je ne pu m'empêcher d'embrasser son cou. Me laissant aller à mes fantasmes, ma main vain se nicher au creux de ses hanches après avoir parcouru son ventre, lorsque mon esprit me rappela à l'ordre. Même si c'était très, trop tentant, je ne la voulais pas comme ça. Je la voulais consciente, consentante même. Et elle le serait. Elles l'avaient presque toutes été.

Je lui enfilais alors mon présent : une robe de mariée fine, ornée de dentelle, blanche bien entendu. Elle n'avait pas d'enfant. Moi non plus, pour ce que j'en savais. Remonter sa fermeture mis fin à ma torture pour un temps, et je m'assis au bout du lit après l'y avoir attachée avec ses menottes. Avec un demi-sourire, je ne pu m'empêcher de remarquer que cela aurait pu être drôle de trouver ça sur elle si elle n'avait pas été du flic. J'attendis alors patiemment son réveil, en l'observant attentivement, buvant ses traits.

Alors qu'elle ouvrit les yeux, je la vis flotter un moment puis plisser les yeux. Je tamisai un peu la lumière, pour faciliter son engeance.
ZÉPHYR ▬ Désolé amour, le réveil n'est qu'un mauvais moment à passer ...
Je la vis se relever et tenter de se débattre avec le lit. Elle ne me connaissait pas encore suffisamment pour savoir que c'était le genre d'erreurs qui m'étaient étrangères. Mais elle apprendrait, je ne me vexais pas. Ses yeux s'arrondirent alors qu'elle remarquait enfin sa tenue..
BROOKLYN ▬ Qu'est-ce que ... Sale fils de pute ! Tu perds rien pour attendre ! Je te tuerais, je te le jure !
J'affichais un sourire amusé avant de hocher la tête.
ZÉPHYR ▬ Tss … Brooky Brooky Brooky. Pas besoin d'être vulgaire chérie.
Je remarquai alors qu'elle continuait d'agiter ses menottes et levai les yeux au ciel avant d'ajouter sans masquer le sous-entendu dans mes propos …
ZÉPHYR ▬ Pas la peine de te faire mal avec ça je sais très bien m'en servir. Et puis, ça serait dommage d'abimer un corps pareil.
Je remarquai naturellement que mes mots avaient atteint leur cible. Elle se demandait visiblement ce qu'elle faisait dans cette robe et comment elle était « tombée » dedans. Je lui adressais un sourire enjôleur, tandis que du regard, je tentais de la rassurer … Mais malgré moi, je ne pouvais me retenir de la provoquer, aimant trop l'effet que cela produisait sur elle …
ZÉPHYR ▬ Très sexy la lingerie. Caleb en a de la chance … Tu aimes mon cadeau ? J'ai pris blanc, ça signifie qu'il faudra que je me retienne de te faire des enfants avant … Tu prends la pilule ?
Bien sûr, j'exagérais. Je la poussais à bout, mais j'adorais la voir se tendre à chacune de mes paroles. Sa résistance excitait tout mes sens. Je la regardais de haut en bas sans m'en cacher, bien que c'était extrêmement impoli de ma part, et relevait dans ses yeux la question fatidique.
ZÉPHYR ▬ Ne t'en fais pas, j'ai su me tenir. Je ne nie pas avoir regardé mais je n'ai pas … Oh et puis, pourquoi bâtir notre relation sur des mensonges amour ? J'avoue, j'ai pu avoir quelques gestes … Mais toi et moi, on n'est plus à cela près, mmh ? Et puis, il faut avouer …
D'un geste rapide et précis, je glissais ma main sous sa robe pour saisir sa cuisse et la bloquer de mon autre main, me rapprochant d'elle et de son visage, afin de lui murmurer …
ZÉPHYR ▬ Ton corps tout entier est une invitation à la luxure ...
Je profitai de la proximité établie pour venir lui voler un baiser, avant de ressentir une violente douleur … Et de me reculer instantanément, portant ma main à ma lèvre. La garce, elle m'avait mordu.
ZÉPHYR ▬ Espèce de petite sauvageonne …
J'imagine qu 'alors je rayonnais. Je souris en coin, l'observant comme on observerait un chef d'œuvre. Je lui faisais un tel effet …
ZÉPHYR ▬ Nie tant que tu veux, mais ça, c'est ce que j'appelle de la passion mon cœur. Je n'ose même pas imaginer ce que toi et moi ça donnera au lit.
Le futur, pas le conditionnel. De ce côté là, j'étais plutôt sur de moi : elles avaient toutes cédé, d'une manière … ou d'une autre.




Dernière édition par Zéphyr E. Lorenzo le Mer 18 Aoû - 15:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyLun 16 Aoû - 21:42

Don't fret precious I'm here...
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And the nightmare continues... 8z2sso
ZÉPHYR ▬ Désolé amour, le réveil n'est qu'un mauvais moment à passer ...
L'entendre m'appeler amour m'arracha une grimace de dégout que je n'eus même pas la force de réprimer. De toute manière, je n'avais nullement l'intention de lui cacher le mépris que j'éprouvais à son égard. Au contraire, je voulais qu'il s'en rende compte. Peut être que s'il comprenait enfin que rien en lui ne m'attirait, il me laisserait tranquille. Mouai... Il ne faut pas trop y compter ! Je n'arrêtais pas une seule seconde de tirer sur la menotte qui me reliait au lit. Peut être qu'à force d'insister, elle cèderait. On y croit !
ZÉPHYR ▬ Tss … Brooky Brooky Brooky. Pas besoin d'être vulgaire chérie.
Je serrais les dents. A ma connaissance, personne n'avait encore osé m'appeler ainsi. Brooky...Quelle horreur ! Si je n'avais pas été menottée je lui aurais fait ravaler ses dents vite fait, bien fait. De quel droit m'appelait-il ainsi ? Pire encore. Après le "amour" voilà que j'avais le droit au "chérie". N'en pouvant plus de son insolance et de son aveuglement, je tentais de me montrer claire :
BROOKLYN ▬ Dans quelle langue il faut que je te dise que jamais, au grand JAMAIS, je pourrais ressentir quoique ce soit à ton égard. Alors tes "chérie" et "amour" tu peux te les carrer là ou je pense...
J'avais pris soin de bien articuler le mot jamais tout en haussant la voix. J'étais même prête à lui épeler et à lui en donner la définition s'il le fallait.
ZÉPHYR ▬ Pas la peine de te faire mal avec ça je sais très bien m'en servir. Et puis, ça serait dommage d'abimer un corps pareil.
De ma main libre, et en guise de seule réponse à cette remarque, je levais mon majeur en sa direction. Il pouvait bien me torturer, me séquestrer ou me laver le cerveau, jamais je ne plierais devant lui. Jamais je ne pourrais développer ne serait-ce que l'ébauche du syndrome de Stockholm à son égard. Mais, pour l'heure, ce n'est pas l'insolence ni l'arrogance de Zéphyr qui attira mon attention. Non, j'étais nettement plus intriguée par la robe que je portais. Une robe de mariée... Dans quel genre de fantasme sordide essayait-il de m'entraîner ? S'il pensait qu'il suffisait de me mettre une robe de mariée pour me faire craquer, il se mettait le doigt dans l'œil. Cependant, ce n'est même pas le choix de la robe qui me travaillait le plus. non, je me demandais plutôt comment j'étais entrée dedans. La seule conclusion logique était que Zéphyr me l'avait mise. Et d'ailleurs, ce-dernier confirma mes soupçons :
ZÉPHYR ▬ Très sexy la lingerie. Caleb en a de la chance … Tu aimes mon cadeau ? J'ai pris blanc, ça signifie qu'il faudra que je me retienne de te faire des enfants avant … Tu prends la pilule ?
Un frisson parcourait mon corps en pensant à tout ce qu'il avait pu me faire dans mon sommeil. Rien que d'y penser, j'en avais la nausée. S'il avait osé me toucher, je jure devant le tout puissant que je le tuerais. De toute façon, l'arrêter n'était plus vraiment ma priorité. A l'heure actuelle, Zéphyr avait outrepassé les limites de ce que je pouvais supporter et, la mort, était la seule fin qui me semblait correcte pour lui. Ce sentiment ne fit que s'accroitre lorsque j'entendis le mot "enfant" et "pilule". Monsieur voulait jouer les provocateurs ? Parfait, on serait deux ! Tant qu'à être retenue ici, autant en profiter pour le mettre hors de lui. De toute façon, je vois mal comment la situation pouvait être pire.
BROOKLYN ▬ Le blanc c'est pour les vierges et, crois moi, je suis loin de l'être. Tu n'as qu'à demander à Caleb. Ou si tu préfères je peux te raconter en détail les positions que l'on pratique lorsque, à la nuit tombée, nos corps se mêlent l'un à l'autre...Rien que d'y penser ça me fait de l'effet...
Malgré les apparences, j'étais loin d'être aussi rassurée à l'intérieure. Depuis que j'avais ouvert les yeux, des tas de questions se bousculaient dans ma tête. Pourquoi cette robe de marié ? Qu'est-ce que son esprit tordu préparait ? Avait-il profité de moi dans mon sommeil ? Cette dernière question était celle qui me tenait le plus à cœur et, comme si le beau brun lisait dans mes pensées, il me répondit...
ZÉPHYR ▬ Ne t'en fais pas, j'ai su me tenir. Je ne nie pas avoir regardé mais je n'ai pas … Oh et puis, pourquoi bâtir notre relation sur des mensonges amour ? J'avoue, j'ai pu avoir quelques gestes … Mais toi et moi, on n'est plus à cela près, mmh ? Et puis, il faut avouer …
Aux premiers mots je sentis la tension qui m'avait envahie se dissiper mais, très vite, mon cœur s'emballa à nouveau. Quelques gestes ? Quels gestes ? Déjà je m'imaginais les gestes les plus obscènes qu'un esprit aussi dérangé que le sien pouvait avoir à mon égard. Le dégout reprit le contrôle de mon visage lorsque je fermai les yeux en grimaçant. Je n'osais même plus le regarder en face. Et pourtant...Il ne me laissa pas le choix. Sa main se faufila sous ma robe, ce qui me répugna encore plus. Je ne pouvais pas bouger mes jambes tant j'étais paralysée de peur et de dégout. Je n'en avais peut être pas l'air mais j'étais terrifiée. Zéphyr était un psychopathe obsessionnel. Son obsession c'était moi. Il ne fallait pas s'appeler Einstein pour savoir que les choses allaient surement mal tournées.
ZÉPHYR ▬ Ton corps tout entier est une invitation à la luxure ...
La proximité qui venait de s'installer entre nos deux corps m'empêchait de raisonner. J'étais physiquement incapable de bouger. J'étais à sa merci et je priais pour que la brigade d'intervention défonce les portes de cet endroit dans les secondes qui allaient suivre. Rien...En sentant les lèvres de Zéphyr se poser sur les mienne, je sentis mes muscles se raidir. Je tirais le plus fort possible sur mes menottes, ignorant la douleur que cela provoquait. Si seulement je n'étais pas attachée... La seule alternative que je pus entrevoir des plus fut simple. Profitant de la passion que mettait le brun dans ce baiser, je lui mordis violemment la lèvre. Voilà qui devrait surement le refroidir un peu... Même pas ! Son sourire arrogant et sur de lui était toujours là alors qu'il s'adressait à moi.
ZÉPHYR ▬ Espèce de petite sauvageonne … Nie tant que tu veux, mais ça, c'est ce que j'appelle de la passion mon cœur. Je n'ose même pas imaginer ce que toi et moi ça donnera au lit.
A force de tirer sur ma main menottée, le métal avait entaillé ma chair. Rien de trop grave, mais cela était suffisant pour me faire mal. Ceci dit, je ne ressentais pas la douleur. J'étais bien trop occuper à gérer ma peur pour penser à autre chose. Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais faire bonne figure devant Zéphyr. Je ne voulais pas lui laisser le loisir de croire qu'il m'intimidait - même si c'était le cas.
BROOKLYN ▬ Tu ne sais strictement rien de la vraie passion. La passion c'est quand je m'agrippe au corps nu et en sueur de Caleb alors que nous faisons l'amour par peur de décoller tant il me comble d'extase. La passion c'est quand, au bureau, entre deux débriefing, il me plaque contre le mur pour me voler un baiser sauvage et passionné. Tu crois que ça c'est de la passion ? Détrompes toi... Ce n'est rien d'autre que du dégout. Jamais je ne pourrais éprouver autre chose à ton égard.
J'affichais un large sourire satisgait. Je vous l'ai dit... Zéphyr est obsédé par moi et tout ce qui me concerne, et je sais, de source sure, que la simple idée qu'un autre puisse me toucher le rend malade. Alors lui expliquer en détail les sentiments que j'éprouve pour Caleb me permettrait surement de le mettre hors de lui. Ce n'était peut être pas la meilleure idée à avoir, mais c'était mon côté provocatrice.

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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyMer 18 Aoû - 21:09

It's dangerous to play with the devil.
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BROOKLYN ▬ Dans quelle langue il faut que je te dise que jamais, au grand JAMAIS, je pourrais ressentir quoique ce soit à ton égard. Alors tes "chérie" et "amour" tu peux te les carrer là ou je pense...
Je levais les yeux au ciel. Décidément, elle était têtue la guêpe. Ca ne me surprenait pas outre mesure venant d'elle, après tout c'est pour cela aussi que je l'aimais. Mais franchement, elle ne faisait pas le poids, j'étais cent fois plus têtu qu'elle ne le serait jamais. Déformation professionnelle surement. Je secouais la tête, amusé.
ZÉPHYR ▬ C'est drôle, normalement je n'aime pas les femmes vulgaires. Mais toi, tu es l'exception qui confirme la règle comme on dit, je t'aime telle que tu es, je te prends toute entière. Sans jeux de mots mal placés bien sur.
Aïe, je savais que ça non plus ça n'allait pas lui plaire, mais j'avais un esprit assez mal tourné, que voulez-vous on ne se refait pas. Je souris en la voyant me montrer son majeur. Alala, quelle résistance.
ZÉPHYR ▬ Tu vois, j'aime presque mieux quand tu es vulgaire, tout bien réfléchit chérie.
Chérie, amour, … Je sais qu'elle détestait mes petits surnoms affectueux mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Il faut dire que ma manière de la traiter ne prouvait pas exactement mon attachement à elle, et je cherchais une manière de relativiser la situation. Oui, je l'avais kidnappée, oui elle était attachée à mon lit de force, mais je l'aimais. Ça devait quand même bien valoir quelque chose non ?

Je n'abandonnais pas … Je finirais bien par lui faire entendre raison. On y croit, nous aussi. A l'évocation de sa lingerie je la vis d'ailleurs frissonner. Sois ça l'effrayait (ce dont je doutais, franchement elle savait que je ne lui voulais … que du bien), sois ça lui faisait de l'effet. Bien sûr, elle ne me l'avouerait pas, car elle était bien même incapable de se l'avouer à elle même, mais je le savais, et c'était tout ce qui comptait. Ce raisonnement logique établi, je ne fut pas surpris par sa provocation. Je m'y attendais, elle soignait sa sentée mentale. Pour elle, aimer un criminel avec son boulot, et se l'avouer d'un coup, ça pouvait être bouleversant. Je la laisser donc me provoquer, en réprimant une grimace à l'évocation de celui qui avait possédé le joyau que je convoitait tant …
BROOKLYN ▬ Le blanc c'est pour les vierges et, crois moi, je suis loin de l'être. Tu n'as qu'à demander à Caleb. Ou si tu préfères je peux te raconter en détail les positions que l'on pratique lorsque, à la nuit tombée, nos corps se mêlent l'un à l'autre...Rien que d'y penser ça me fait de l'effet...
Je serrais tout de même le poing, avant de me ressaisir. De la provocation, c'est tout ce que c'était, et je ne devais pas me laisser aller à tomber dans ce piège grossier. De toute façon, j'éliminerais ce traître tôt ou tard.

En attendant, j'étais seul avec elle et je ne quittais pas mon objectif de vue : elle devait succomber. J'entreprenais alors un rapprochement peu subtil et l'embrassait avec une fougue qui m'étais jusqu'alors presque inconnue. La chasse était un aphrodisiaque assez impressionnant et très puissant. Alors que je rentrais pleinement dans cet échange, elle en profita pour me mordre. Je souris bien sur, c'était tellement Elle. Je me reculais néanmoins, je n'était pas non plus stupide, dès la moindre occasion elle recommencerait.
ZÉPHYR ▬ Espèce de petite sauvageonne … Nie tant que tu veux, mais ça, c'est ce que j'appelle de la passion mon cœur. Je n'ose même pas imaginer ce que toi et moi ça donnera au lit.
Je jubilais, mais quelque chose m'arrêta. Alors que je montais mon regard, je remarqua que les menottes la blessait. Je me mordis la lèvre, un brin coupable. J'avais tué et torturé tant de personnes que je ne comptais même plus, mais je me sentais coupable d'une petite blessure à sa main. Je me ramolissais en sa présence ! Quelle était donc ce sort qu'elle m'avait jeté …
ZÉPHYR ▬ Arrête avec tes menottes, tu vas finir par te faire mal.
Le pire et que j'étais sérieux. J'étais en train de m'intéroger … Est-ce que j'avais de l'antiseptique quelque part ? Quand j'étais blessé je rentrais souvent pour que Merry me soigne, il faut dire … Mais je fus vite interrompu dans mes pensées …
BROOKLYN ▬ Tu ne sais strictement rien de la vraie passion. La passion c'est quand je m'agrippe au corps nu et en sueur de Caleb alors que nous faisons l'amour par peur de décoller tant il me comble d'extase. La passion c'est quand, au bureau, entre deux débriefing, il me plaque contre le mur pour me voler un baiser sauvage et passionné. Tu crois que ça c'est de la passion ? Détrompes toi... Ce n'est rien d'autre que du dégout. Jamais je ne pourrais éprouver autre chose à ton égard.
Ma main n'était dors et déjà plus la mienne alors que je la giflais, avec une force telle que je le regrettais instantanément, mais le mal était fait. Je me prenais la tête entre mes mains, et envoyais le contenu de la table sur le sol. Le verre qui y était se brisa étalant les morceaux sur le sol.
ZÉPHYR ▬ Ah putain de merde ! Regarde, tu vois ce que tu me fais faire, hein ?! Han tu es épuisante.
Je prenais ma tête entre mes mains en réfléchissant. La jalousie, certainement le seul défaut que mon jeu d'acteur ne parvenait pas à dissimuler. Je disparaissais un instant dans mon coin salle de bain et laissais couler l'eau du robinet avant de m'en mettre sur le visage. Je prenais alors un gant et de l'antiseptique, puis je retournais à la cuisine. Là, je pris une lingette et des glaçons, puis je la rejoignis à coté du lit. Elle ne pouvait pas bouger, j'étais donc à l'aise. Je glissais les glaçons dans le gant et l'appuyais contre sa joue, avant de verser l'antiseptique sur sa main et d'y mettre la compresse. Puis, je glissais ma main dans ses cheveux, toute trace de violence ayant disparue en moi. Elle ne m'aurait plus avec ça, je savais ce que j'avais à faire. Il devait disparaître. Aujourd'hui.
ZÉPHYR ▬ Tu as des cheveux magnifiques. Belle petite prune brune ...
Ma petite prune, ça passerait peut-être mieux. Je venais de la gifler, je devrais faire profil bas un peu. Je baissais mes yeux, un instant songeur, avant de les plonger à nouveau dans ses belles prunelles bleues-grises. Je ne pu m'empêcher de remarquer …
ZÉPHYR ▬ N'empêche, c'est le destin … Nos yeux sont super bien assortis. Très beaux d'ailleurs, tes yeux.
Je me retins difficilement d'ajouter « comme tout le reste ». Elle ne semblait pas d'humeur. Je me relevai et l'observai un moment. C'était du gâchis, de perdre du temps ainsi. J' attrapai mon briquet et mes cigarettes et les glissai dans ma poche arrière. Ça excitait certaines femmes d'aller les chercher là-bas, d'ailleurs. Heum, passons.
ZÉPHYR ▬ Tu sais, c'est toi qui me force à faire ça. Franchement, ça ne m'excite pas de devoir te menotter si c'est ce que tu penses, j'suis pas tordu à ce point. Les choses pourraient être tellement plus simple si tu te rendais à l'évidence. Réfléchis-y, avec moi tu ne manquerais de rien, t'aurais tout ce que tu désires sans devoir risquer ta vie à arrêter des tueurs, je t'offrirais un confort que tu ne peux même pas imaginer. Ici c'est qu'une planque. Tu ne craindrais personne … Tu n'imagines pas ce que certaines donneraient pour être à ta place.
J'eus une vague pensée pour Merry, il allait falloir que je passe vite fait chez nous avant de prendre les dispositions qui s'imposaient concernant Caleb. Je jetais un oeil à Brooklyn.
ZÉPHYR ▬ Je ne serais pas long.
Puis, je me rappellais qu'elle n'était pas n'importe qui. C'était Brooklyn, et j'allais lui faire payer son affront passé, et présent, de se refuser à moi. Mais c'était la femme de ma vie. Je m'approchai rapidement d'elle et lui volai un baiser. Pas comme le précédent, un baiser doux, rapide, qui témoignait non pas de mon profond désir, mais de mon affection particulière pour elle. Puis je me retournai et, en franchissant le pas de la porte, je lui lançais un regard blasé.
ZÉPHYR ▬ Ah, et s'il te plait, ne cherche pas à t'échapper. Franchement, ses menottes sont sécurisées, tu le sais, tu te ferais du mal. Et puis, même dans le cas ou tu arriverais miraculeusement à les retirer, cet endroit c'est mon bunker. T'en sortirais pas quoiqu'il en soit. A … plus tard.
En effet, je ne savais pas combien de temps j'allais passer à faire ce que j'avais à faire … Je refermais la porte derrière moi.

Le lendemain matin

J'avais passé la soirée à m'occuper de ma petite affaire … et quand j'étais rentrée dans la nuit, à trois heures du mat', Merry avait insisté pour que je dorme un peu. Comme je ne voulais pas la voir vouer une haine à Brooky et que je ne savais pas lui mentir, j'avais obtempéré. Après une douche, j'étais passé acheter des croissants puis je m'étais dirigé vers le « bunker », un sac en cuir à la main. Je la connaissais, sa curiosité prendrait le dessus … Je tournai les clefs dans la porte, et me débarrassai du verrou.
ZÉPHYR ▬ Debout la marmotte, j'ai ramené des ...
Je fronçais les sourcils. Alerte, problème. Elle n'était plus sur le lit. Immédiatement je lâchais les croissants par terre en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle avait mijoté. Je restais néanmoins aux aguets : c'était quand même pas une petite fleur fragile ma Brooky. C'était un agent du FBI. Une tueuse de tueur. Et je pense qu'elle devait être un peu en colère contre moi ...


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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyVen 20 Aoû - 21:15

Got a date with the Devil.
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And the nightmare continues...  PAS ENCORE

Bien joué Brook' ! Tu as tout gagné ! Provoquer Zéphyr = mauvaise idée. Ma joue pouvait en témoigner. Mon premier réflexe fut de poser ma main libre sur la joue qui venait de recevoir un coup de Zéphyr. Et après ça il voulait que je sorte avec lui ? Mais quel genre de taré est-ce ? Il envoya valser le contenu de la table et je me mis à sursauter. J'avais peur et je n'arrivais plus à le cacher.
ZÉPHYR ▬ Ah putain de merde ! Regarde, tu vois ce que tu me fais faire, hein ?! Han tu es épuisante.
Zéphyr disparut dans un coin de la pièce et j'en profitais pour me débattre avec le lit. Je poussais quelques grognements lorsque je réalisais à quel point j'étais impuissante. Quand Zéphyr revint vers le lit je me reculais le plus au fond possible. La peur se lisait dans tout mon être. Je tremblais et ma respiration était de plus en plus saccadée. Je fermais les yeux lorsqu'il se rapprocha de moi, effrayée qu'il relève la main sur moi. Je fus "agréablement" surprise lorsque il posa une poche de glace sur ma joue. J'ouvris les yeux pour le regarder faire mais les fermais à nouveau. Voir son visage me paralysait. Ses doigts vinrent s'emmêler dans les cheveux et je me mis à grimacer.
ZÉPHYR ▬ Tu as des cheveux magnifiques. Belle petite prune brune ...
A nouveau, mes yeux se rouvrirent. La première chose que je ferais quand je serais sortie d'ici serait de changer mes cheveux !
ZÉPHYR ▬ N'empêche, c'est le destin … Nos yeux sont super bien assortis. Très beaux d'ailleurs, tes yeux.
Malheureusement, pour mes yeux, je ne pourrais rien faire. Je le foudroyais du regard, puis, emportée par la colère je lui crachais au visage.
ZÉPHYR ▬ Tu sais, c'est toi qui me force à faire ça. Franchement, ça ne m'excite pas de devoir te menotter si c'est ce que tu penses, j'suis pas tordu à ce point. Les choses pourraient être tellement plus simple si tu te rendais à l'évidence. Réfléchis-y, avec moi tu ne manquerais de rien, t'aurais tout ce que tu désires sans devoir risquer ta vie à arrêter des tueurs, je t'offrirais un confort que tu ne peux même pas imaginer. Ici c'est qu'une planque. Tu ne craindrais personne … Tu n'imagines pas ce que certaines donneraient pour être à ta place.
Je ne pus pas me retenir de rire. C'était un rire tout ce qu'il y a de plus sarcastique. Je secouais la tête, incrédule face à son discours :
BROOKLYN ▬ Laisse moi rire...Je te connais ! Tu n'es qu'un sale taré psychopathe ! Tu ne peux pas ressentir l'amour... Ce que tu ressens c'est une obsession. C'est malsain et éphémère. Tôt ou tard tu te lasseras et je finirais comme toutes les autres... Dans un fossé ! Combien il y en a eut avant moi ? Tu crois que je suis unique mais c'est faux. A la minute même ou je céderais à tes avances tu te lasseras...
Peut être était-ce le fait que je lui dise la vérité qui le motiva à partir mais en tout cas il s'en alla prétextant qu'il ne serait pas long. Je m'étais retenue de lui dire qu'il pouvait prendre tout son temps car de toute façon ce que je disais ne servait à rien...

J'étais désormais seule dans cette vaste pièce. Zéphyr venait de quitter cet espèce de hangar pour faire dieu sait quoi. Au fond peu importe. Ce qui comptait c'est que j'étais seule et que cela me permettait de garder les idées claires pour échafauder un plan afin de quitter cet endroit. Sans la présence de ce psychopathe à l'esprit dérangé je n'avais plus autant de pression et cela me rendrait surement plus efficace. La première chose à faire était de me débarrasser des menottes. Je jetais un regard attentif dans la pièce à la recherche d'un objet métallique qui pourrait faire office de force-serrure. Rien. Je tirais sur les menottes mais elles étaient solides. Logique, c'étaient les miennes ! Je sentais l'acier déchirer ma peau et je grimaçais. Inutile de s'acharner, elles ne cèderaient pas. Que ferait Caleb s'il avait été à ma place ? Caleb... Plus que jamais, son absence se faisait sentir. Je murmurais pour moi même :
BROOKLYN ▬ Ou es-tu ?
Dire que, normalement, hier soir, Caleb et moi étions sensés avoir une "discussion". Pas n'importe quel discussion. Non il s'agissait de LA discussion. En fait, plus tôt dans la journée d'hier, le bel agent du FBI, en me sauvant d'un tireur que je n'avais pas vu m'avait dit cash :
CALEB ▬ Tu pourrais au moins attendre que je te fasse ma demande avant de commencer à perdre la tête.
C'était son humour. Peu le comprenait mais moi, j'adorais. Je me souviens que cette phrase m'avait interloquée et, plus tard, dans la voiture, je lui avais demandé s'il était sérieux.
CALEB ▬ Bien sur. Je pense qu'il est vraiment temps pour nous d'aller de l'avant et en plus, quand on sera marié on pourra envoyer balader le bureau. Les relations entre agents sont peut être interdites, mais lorsqu'il s'agit de mari et femme c'est tout à fait légal.
J'avais souri comme une adolescente et nous nous étions promis de remettre cette conversation au soir même. Qui aurait pu se douter que le soir même je serais kidnappée par Zéphyr. Zéphyr ! Il était hors de question que je croupisse dans ce trou ! Je pris une grande inspiration et fis la seule chose qu'il était possible de faire dans ce genre de moment...

Un hurlement m'échappa lorsque je dus me déboiter l'osselet du pouce afin de pouvoir faire glisser les menottes le long de ma main. Ne vous y trompez pas ! C'est loin d'être aussi facile qu'il y parait ! La petite entaille que je m'étais faite plus tôt était de plus en plus profonde et la robe blanche que Zéphyr m'avait mise commençait à se maculer de sang. Je me pinçais la lèvre de douleur. Je pris un bout de drap que j'arrachais afin de me faire un garrot. Je ne devais surtout pas sombrer dans l'inconscience, ça ne m'aiderait pas à sortir d'ici. J'étais libre maintenant, et je pus donc me lever du lit afin de parcourir la pièce. Elle n'était pas très grande donc le tour fut rapide. Tout ce que je pus en conclure fut qu'il n'y avait aucun moyen de sortir. Les fenêtres étaient trop petite et elles étaient scellées par des barreaux. A croire qu'il avait tout prévu ce salaud ! Je grognais de rage tant cette situation était hors de contrôle. Finalement mon regard se posa sur mes vêtements qui étaient posés sur une chaise. La voilà la solution ! Je me jetais dessus et me mis à fouiller frénétiquement mes poches. J'ignorais la faiblesse qui commençait à se faire sentir dans mes jambes à cause de la perte abondante de sang. Ce n'était pas le moment de tourner de l'œil !
BROOKLYN ▬ Quel fils de pute !
Il avait vidé mes poches ! Plus de portable donc plus de moyen de prévenir Caleb. Je sentis la peur montée en moi. Mes poils se dressèrent. Mais ce fut pire lorsque j'entendis la clef dans la serrure. Je me précipitais derrière la porte et attrapais la lampe de chevet qui était posée sur une table. La porte s'ouvrit.
ZÉPHYR ▬ Debout la marmotte, j'ai ramené des ...
A trois, j'allais abattre la lampe de chevet sur ce psychopathe et m'enfuir. 1...2...Zéphyr se tourna d'un geste vif vers moi et m'agrippais les poignets. Je luttais du mieux que je pouvais mais j'étais trop faible. La robe de mariée tachée de sang pouvait en témoigner. Et puis Zéphyr était bien trop fort pour un combat au corps à corps. Ce n'est pas avec mes 50 kilos pour mon mettre 68 que j'allais faire le poids. Finalement, je fus contrainte de lâcher prise et la lampe se brisa sur le sol puis, lorsque Zéphyr eut une moment d'inattention, je lui assénai un coup de genoux dans les parties génitales le contraignant ainsi à mettre un genou à terre. Je pus ainsi me libérer de son emprise et tenter une sortie vers la porte encore entrouverte. Malheureusement, monsieur Lorenzo n'était pas du même avis. Il agrippa ma cheville et je chutais sur le sol. Ma tête heurta le sol la première et je fermais les yeux. Si je n'avais pas été aussi motivée par la vengeance, j'aurais surement pu me laisser sombrer dans l'inconscience. Mais le coma était un luxe que je ne pouvais pas m'offrir. Je sentis soudain le poids de mon ravisseur s'écraser contre moi et soudain nos visages retrouvèrent cette répugnante proximité. Je ne pourrais jamais sortir d'ici. Je le savais. Je connaissais Zéphyr, je l'avais traqué pendant plusieurs mois. Quand il avait une proie il ne la lâchait pas à moins qu'elle ne cède ou qu'elle meurt. Je pris une grande inspiration. Mourir ne me tentait pas plus que ça...Je devais donc céder en espérant que j'arriverais à le convaincre de me libérer. Je pris une grande inspiration et dans un sourire qui avait bien du mal à cacher mon dégout, je déposais un baiser sur les lèvres du brun.




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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyLun 23 Aoû - 15:42

Really dude, are you kidding me ?
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BROOKLYN ▬ Laisse moi rire...Je te connais ! Tu n'es qu'un sale taré psychopathe ! Tu ne peux pas ressentir l'amour... Ce que tu ressens c'est une obsession. C'est malsain et éphémère. Tôt ou tard tu te lasseras et je finirais comme toutes les autres... Dans un fossé ! Combien il y en a eut avant moi ? Tu crois que je suis unique mais c'est faux. A la minute même ou je céderais à tes avances tu te lasseras...
La vérité ? Je la laissais sur ses doux mots à mes oreilles … En effet, j'y pensais toute la soirée. C'était bel et bien un aveu : elle m'aimait. Elle était complétement amoureuse de moi, évidemment. Comment avais-je jamais pu en douter un seul instant ?! La vérité et qu'elle me connaissait trop bien, et qu'elle avait entendu ma réputation. Elle m'aimais tellement qu'elle avait peur de se faire des souvenirs trop beaux, qu'elle ne pourrait pas oublier. Elle craignait que je la laisse tomber, comme cela avait été le cas de toutes celles qui m'avaient cédé à sa connaissance. Il est vrai que plusieurs d'entre elles avaient terminées leurs jours au fond d'un lac, je ne dis pas le contraire. Mais j'avais bien couché jadis avec Satine, mon associée aujourd'hui, et Merry était bel et bien vivante … pour l'instant du moins. Alors franchement, de quoi avait-elle peur ? Et puis, je ne me rappelais pas en avoir jamais désiré aucune d'entre elle la moitié de ce que je la désirais Elle. Je me promis de la rassurer à ce sujet dès mon retour ...

Au petit matin, j'arrivai avec des croissants dans mes mains. Une offrande, pour me faire pardonner mon geste un peu brutal de la veille.
ZÉPHYR ▬ Debout la marmotte, j'ai ramené des ...
Je remarquai immédiatement que le silence et son absence sur le lit allait me causer des ennuis, et je fis volte-face. J'étais malgré moi toujours sur mes gardes, la vie que j'avais choisi impliquant que je pouvais être menacé de mort/torture/arrestation à chaque instant. Je me retrouvai face à Brook' et attrapai ses poignets. Je ne pouvais pas la laisser partir, pas si près du but. Rapidement je la maitrisai, elle était plus légère que moi, plus faible encore que d'habitude, surement car elle avait perdu du sang en se libérant de ses chaines. Tss, elle m'impressionnait, il faillait bien l'avouer, à ne jamais renoncer. Mais la situation m'échappait, et je n'avais pas le temps de m'arrêter pour l'admirer, ni même penser à quel point elle était extraordinaire. Et pourtant, il m'était difficile de ne pas penser à la force de caractère qu'il lui avait fallu pour … Aoutch. Mon inattention venait de lui laisser l'occasion de me frapper. Une erreur de débutant. Je me pliais en deux, puis la voyant se précipiter vers la porte, ma volonté fut plus forte que ma douleur : je lui attrapais la cheville, la faisant tomber sans remords cette fois. Elle n'avait pas d'états d'âmes, je devais prendre exemple.

Je montai immédiatement sur elle afin de l'immobiliser. Elle se débatait comme un beau diable, et je ne pu retenir un léger sourire …
ZÉPHYR ▬ Gigote tant que tu veux ma belle, c'est loin d'être désagréable.
Sur cette belle réplique, je la vis sourire et là encore, alors que je pensais maitriser la situation, elle fit une chose qui me surpris. Elle m'embrassa. Cela me fit comme un choc électrique, et malgré l'appel de ses lèvres, je reculai brusquement mon visage. A quoi jouait-elle ? C'était clairement une diversion, mais je décidai d'y repenser plus tard. Plaquant ses mains au dessus de sa tête pour m'assurer de ma propre sécurité, je replongeais avidement dans ce baiser ardent. J'aurais pensé qu'elle tenterait quelque chose, mais bien au contraire, elle me rendit mon baiser. Je n'étais pas naïf à ce point, il y avait anguille sous roche, mais qu'importe ? Je me laissais aller à en profiter un moment, avant de me relever, haussant doucement les sourcils. Avait-elle capitulé ? Je ne pouvais le croire. Je lui tendis la main, par galanterie, peut-être, mais plus encore pour la tester. Brook' n'aurait pas saisit ma main, elle m'aurait lancé une insulte et se serait relevée seule. Mais elle saisit ma main et je l'attirais à moi, si près que je pouvais sentir son souffle. Un léger sourire m'échappa, conscient que je devrais la rattacher, si j'étais raisonnable. Mais cela aurait été reculer pour mieux sauter, étant donné le plan que j'avais en tête. Je reculai un peu, et retournai à la porte pour la fermer à clef et ramasser les croissants, dans un silence religieux, mais tout en prenant garde à ne pas lui tourner complétement le dos. Je posai les croissants sur la table et la fixai. Mes yeux descendirent le long de ses bras, m'arrêtant à ses poignets meurtris. Les menottes allaient la blesser, c'était évident. J'avais fermé la porte, je la laissai donc seule dans la pièce le temps de faire un tour à la salle de bain, puis je revenai dans la pièce principale. Elle me regardait, et je compris qu'elle se demandait se que j'attendais pour l'attacher à nouveau. Je désignai la chaise du menton.
ZÉPHYR ▬ Assied-toi.
Je pris ses poignets et y versais de l'alcool, avant de les lui bander. La voyant grimacer je compris que c'était loin d'être agréable.
ZÉPHYR ▬ Il faut bien désinfecter ça.
Je secouais la tête, coupable. J'avais des remords, il fallait l'avouer.
ZÉPHYR ▬ C'est ma faute, je te connais pourtant, j'aurais du savoir que tu tenterais quelque chose de stupide. Je n'aurais pas du te laisser toute la nuit, mais j'avais une affaire vraiment urgente à régler.
Ça y est, je plantais ma petite graine, et elle n'allait pas tarder à germer. Elle me sentirait m'ouvrir, et sa curiosité prendrait le dessus. Le pêché féminin par excellence comme dirait l'autre.
ZÉPHYR ▬ Ecoute, je ne suis pas stupide, ta petite comédie de tout à l'heure ne prend pas, comme tu t'en doutes. Mais je suis disposé à te laisser sans menottes si tu te tiens correctement. Ok ?
Je me relevais et m'avançais vers l'établi.
ZÉPHYR ▬ Un café avec ton croissant ?
Je le fis chauffer, puis je me remis assis à coté d'elle.
ZÉPHYR ▬ Par rapport à ce que tu as dit tout à l'heure … Sache que toutes mes conquêtes sont loin d'avoir toutes terminé dans un fossé. Si j'ai été long cette nuit, c'est que je suis repassé chez moi avant de revenir, et Merry était là. Je ne te raconte pas l'histoire, je suppose que tu as suivi le dossier, je me suis servi d'elle et j'ai tué sa famille. Je la tolère chez moi et en échange elle m'aide quand j'en ai besoin, et cette nuit elle a voulu que je dorme un peu avant de revenir. Contrairement à ce que tu penses, je m'y suis attaché, et je lui passe ses quelques caprices car on a traversé pas mal ensemble. Je ne compte même pas les fois où elle m'a retiré une balle ou recousu après une petite bataille avec les fédéraux.
Un sourire m'échappa.
ZÉPHYR ▬ Tes collègues sont pas toujours tendres avec moi … Enfin, saches par dessus tout que quoique tu en penses, tu n'es pas juste une conquête de plus à mes yeux. Au cas où le message transmis par ta tenue ne sois pas assez clair, je veux t'épouser Brooklyn Céleste Wellington.
Je la vis grimacer sans surprise, même si cela m'arracha un frisson. Je détestais sa réticence à m'aimer, je ne supportais pas l'idée de la dégouter. Mais tout cela allait bientôt prendre fin. Avec une infinie douceur, je tendis ma main vers son visage, prenant son menton entre mon pouce et mon index, la forçant à me regarder …
ZÉPHYR ▬ Hey, chuuuut … Ne t'en fais pas, j'ai dis « je veux ». Je sais que ce n'est pas pour demain … C'est trop tôt.
De mon pouce, je lui caressais la joue, afin de l'habituer peu à peu à mon contact.
ZÉPHYR ▬ Il faut d'abord que toi et moi on apprenne à mieux se connaître ...
Doucement, je tissais ma toile … Je me relevais pour lui servir une tasse de café, puis je revins face à elle, plongeant mon regard dans ses yeux azurs …
ZÉPHYR ▬ Vas-y, je suis tout à toi. Pose moi n'importe quelle question, je ne veux rien te cacher.
Je m'attendais déjà au pire. Avais-je jamais tué des enfants, violé des femmes, je savais qu'elle risquait de poser le pire, mais je devais en passer par là si je voulais la voir s'intéresser à mes affaires actuelles, notamment celle qui m'avait pris la moitié de la nuit ...


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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyDim 17 Oct - 2:22

Your body’s aching every bone is breaking. Nothing seems to shake it it just keeps holding on
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And the nightmare continues... Flm4xv

La reddition n'avait jamais fait partie de mon vocabulaire. Me rendre était une idée insupportable à mes yeux. On ne m'avait pas élevé ainsi... Dans la vie, si on m'avait bien appris une chose c'était celle-ci : se rendre c'est pour les lâches, les Wellington ne sont pas des lâches, ce sont des battants... A partir du moment ou on rend les armes, alors on rend son nom, m'avait confié un jour mon père. Accepter la défaite n'était donc pas une option... Je ne pouvais pas rester allongée sur le lit d'un psychopathe, menottée et attendre que ce-dernier revienne afin de m'expliquer quel plan tordu il avait échafauder dans son esprit dérangé. Je préférais me briser le pouce et me lacérer la chair plutôt que de donner à Zéphyr ce qu'il attendait de moi. Mon plan - enfin si "attendre Zéphyr derrière la porte" pouvait être considéré comme un plan - avait presque marché. Dés que j'eus frappé Zéphyr, le forçant à mettre un genou à terre, je m'étais précipitée vers la sortie. Ma main effleurait la poignet de la porte, j'allais réussir à sortir. Oui, oui, non... Une main agrippa ma cheville et je tombais lourdement au sol. Une grimace de douleur se dessina sur mon visage pendant quelques secondes puis je me repris. Je bougeais mes jambes, tentant de trouver une ouverture pour me libérer de l'emprise de Zéphyr. Rien à faire... Il était bien plus fort que moi.
ZÉPHYR ▬ Gigote tant que tu veux ma belle, c'est loin d'être désagréable.
Pervers ! Fut ma première pensée, mais je ne gaspillais pas ma salive à la dire à voix haute, le terme "pervers" était bien trop doux pour décrire la nature psychopathe de cet homme. Néanmoins, malgré tout mon ressentiment pour lui, je décidait de faire une tentative désespérée. Si je rentrais dans son jeu, peut être qu'il me laisserait partir... Mes lèvres vinrent donc se coller aux siennes et je lui offris un doux baiser. Zéphyr recula, visiblement surpris par mon geste. J'étais ravie de voir à quel point il m'était facile de le déstabiliser. C'était un bon point pour moi que je devais absolument exploiter au mieux. Et pour ça, hors de question de montrer le dégout qui m'envahissait lorsque le brun aux regard d'acier me plaqua les mains au sol pour replonger de manière plus passionnée dans mon baiser. C'est donc à contre-cœur que je donnais plus de longueur à cet échange en prolongeant encore un peu l'échange de salive *a contre coeur tu parle (a)*. Finalement, à la surprise générale, c'est Zéphyr qui mit fin à notre premier "vrai" baiser. Je n'étais pas stupide, je savais bien qu'un baiser n'allait pas le convaincre instantanément. Ce n'était qu'une petite étape qui allait s'accompagner de bien d'autres... Enfin à condition que je parvienne à maitriser mon sang froid et que je ne me laisse pas guidée par mon impulsivité et mon mépris à son égard. Une fois debout, mon ravisseur me tendit la main pour m'aider à me relever. Si, en temps normal, je lui aurais volontiers craché dessus, là, je préférais jouer la victime docile. Je pris donc sa main et il m'attira avec une force très virile vers lui. On était proche, bien trop proche à mon gout mais avais-je le choix ? Alors que je me préparais psychologiquement à faire endurer à mes poignets une nouvelle séance de torture, Zéphyr me laissa seule dans la pièce principale. Je fixais la porte de la salle de bain par laquelle il venait de disparaitre. A quoi jouait-il ? C'était un nouveau test ? Un instant je regardais la porte d'entrée. Il était vain d'essayer de l'ouvrir, Zéphyr était un psychopathe qui était loin d'être idiot - malheureusement - et il ne m'aurait jamais laissé seule si j'avais la moindre chance de réussir à ouvrir cette porte avec un trombone. Non, je devais bien l'admettre : j'étais à sa merci... A nouveau il fit son apparition avec du matériel médical. Je fronçais les sourcils. Certes, il était animé par une passion malsaine envers moi mais il fallait quand même reconnaitre qu'il était aux petits soins.
ZÉPHYR ▬ Assied-toi !
Je m'exécutais instantanément et le laissais manipuler mes poignets à sa guise. J'avais sale caractère, mais je n'étais pas entièrement idiote. Mes plaies étaient profondes et elles risquaient de s'infecter. Laisser Zéphyr me désinfecter et me bander les poignets était la chose la plus intelligente à faire. La fatigue m'empêcha de retenir mes mimiques de douleurs qui n'échappèrent pas à la vigilance du brun.
ZÉPHYR ▬ Il faut bien désinfecter ça.
Telle une gamine capricieuse, je répondis :
DARLA ▬ Peut être mais ça n'en demeure pas moins douloureux !
Heureusement, la séance de torture fut rapidement terminée et je pu récupérer l'usage de mes poignets - en tout cas partiellement. J'observais les bandages qui avait été très soignés. Peut être que Zéphyr avait une formation de secouriste. Chaque petit détail, même insignifiant, était une information bonne à prendre.
ZÉPHYR ▬ C'est ma faute, je te connais pourtant, j'aurais du savoir que tu tenterais quelque chose de stupide. Je n'aurais pas du te laisser toute la nuit, mais j'avais une affaire vraiment urgente à régler.
Urgente ? Voilà qui piquait ma curiosité au vif. J'étais bien loin de me douter que Zéphyr me connaissait si bien, qu'il était en train de jouer la comédie pour justement éveiller ma curiosité. A mes yeux il était un criminel comme bien d'autres qui ne réfléchissaient à rien d'autre que leurs petites personnes. Avant de me montrer trop curieuse, je préférais le laisser parler.
ZÉPHYR ▬ Écoute, je ne suis pas stupide, ta petite comédie de tout à l'heure ne prend pas, comme tu t'en doutes. Mais je suis disposé à te laisser sans menottes si tu te tiens correctement. Ok ?
Dommage... C'était beau de rêver ! En même temps je n'y croyais pas moi même alors je me doutais bien que mon petit cinéma n'avait pas eut l'effet escompté. Cela dit, je devais admettre que la franchise de Zéphyr sur ce point me réconfortait. Je pouvais désormais arrêter de jouer les gentilles petites victimes souffrant du syndrome de Stockholm. Amusée, je décidais d'être moi aussi franche :
DARLA ▬ Je ne peux pas te promettre ce genre de chose... Tu l'as dit toit même : tu me connais, si je peux tenter quelque chose, je tenterais...
Puis, par provocation je rajoutais un brin arrogante
DARLA ▬ C'est pour ça que tu m'aimes, non ?
Quel genre de ravisseur propose le café et les croissants à ses victimes ? A priori, le genre de Zéphyr. Je n'eus même pas le temps de répondre qu'il le faisait déjà coulé. Comme s'il savait que je devais commencer ma journée par un café. C'est ce que je détestais le plus chez lui - si on met de côté sont caractère psychopathe bien sur - le fait qu'il me connaisse si bien. Il me connaissait mieux que Caleb lui même... C'était si rageant... Il avait passé tellement de temps à m'observer qu'il pouvait anticiper mes réactions.
ZÉPHYR ▬ Par rapport à ce que tu as dit tout à l'heure … Sache que toutes mes conquêtes sont loin d'avoir toutes terminé dans un fossé. Si j'ai été long cette nuit, c'est que je suis repassé chez moi avant de revenir, et Merry était là. Je ne te raconte pas l'histoire, je suppose que tu as suivi le dossier, je me suis servi d'elle et j'ai tué sa famille. Je la tolère chez moi et en échange elle m'aide quand j'en ai besoin, et cette nuit elle a voulu que je dorme un peu avant de revenir. Contrairement à ce que tu penses, je m'y suis attaché, et je lui passe ses quelques caprices car on a traversé pas mal ensemble. Je ne compte même pas les fois où elle m'a retiré une balle ou recousu après une petite bataille avec les fédéraux. Tes collègues sont pas toujours tendres avec moi … Enfin, saches par dessus tout que quoique tu en penses, tu n'es pas juste une conquête de plus à mes yeux. Au cas où le message transmis par ta tenue ne sois pas assez clair, je veux t'épouser Brooklyn Céleste Wellington.
Oula trop d'infos d'un coup. Mais ce qui me bloquait particulièrement était la dernière phrase, et je pense que mon expression sur mon visage était assez explicite. J'avais bien entendu ? Ce taré de psychopathe voulait m'épouser ?? En fait, la robe était pas là uniquement pour faire jolie ! Ma première réaction en entendant cela fut une brusque envie de m'immoler par le feu pour brûler cette satanée robe. Une chance qu'il n'y ait pas de briquet et d'essence à portée de main... Zéphyr approcha sa main de mon visage, je reculais par dégout mais il fut plus rapide et attrapa, avec une étrange douceur, mon menton, me forçant à le regarder dans les yeux.
ZÉPHYR ▬ Hey, chuuuut … Ne t'en fais pas, j'ai dis « je veux ». Je sais que ce n'est pas pour demain … C'est trop tôt. Il faut d'abord que toi et moi on apprenne à mieux se connaître ...
Je frissonnais d'effroi en l'entendant parler. C'était comme s'il avait tout prévu... Il comptait me garder ici jusqu'à ce que je devienne dingue au point d'accepter de l'épouser ? En temps normal j'aurais trouvé des dizaines d'insultes à balancer à Zéphyr mais là, l'horreur de la vision qui m'accaparait l'esprit, m'empêchait de dire un traitre mot. Il me fallut un long moment pour digérer l'information. Il m'apporta la tasse de café et j'en bus une gorgée sans broncher. Il aurait pu mettre du GHB dedans que ça ne m'aurait pas traumatisé. Désormais c'était officiel : plus rien de ce qu'il pourrait dire ou faire ne me surprendrait.
ZÉPHYR ▬ Vas-y, je suis tout à toi. Pose moi n'importe quelle question, je ne veux rien te cacher.
Ma réaction ne se fit pas attendre. Sarcastique, je demandais :
DARLA ▬ Alors c'est ça qui t'excite ? Kidnapper des filles pour jouer à "actions ou vérités" ?
Je ne pris pas le temps de le laisser répondre - en même temps c'était purement rhétorique comme question et elle n'appelait pas à de réponses concrètes de la part de Zéphyr - et déjà je reprenais la parole :
DARLA ▬ Bien, je suppose que je n'ai pas le choix... Ma première question sera très simple : pourquoi moi ? De toutes les personnes se trouvant dans cette villes, de toutes les étudiantes crédules et naïves qui hante cette ville, pourquoi a-t-il fallut que ton esprit de psychopathe me choisisse moi comme objet de désir ? Tu n'avais pas assez de Merry qu'il fallait en plus que tu m'aies moi ? C'est le côté "inaccessible" qui te plait tant ?
Si je pouvais comprendre pourquoi il avait jeté son dévolu sur moi, je n'aurais pas été kidnappée pour rien au moins !



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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyDim 31 Oct - 9:59

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ZÉPHYR ▬ Vas-y, je suis tout à toi. Pose moi n'importe quelle question, je ne veux rien te cacher.
Elle ne fut pas longue à me répondre ... Je me doutais bien que tout cela allait commencer par des questions froides et stupides dont elle connaissait déjà les réponses, c'était juste son coté provocateur, son envie de me balancer ce qu'elle avait sur le coeur en pleine face. Mais une fois qu'elle verrait que je répondais vraiment, sa curiosité serait la plus forte. Je la connaissais. Beaucoup trop bien ...
DARLA ▬ Alors c'est ça qui t'excite ? Kidnapper des filles pour jouer à "actions ou vérités" ?
Je laissai échapper un petit sourire. Quelle mordant quand même ... Sa répartie m'impressionnerait toujours, et dieu seul sait que je ne suis pas du genre impressionable.Puis elle surrenchéri ...
DARLA ▬ Bien, je suppose que je n'ai pas le choix... Ma première question sera très simple : pourquoi moi ? De toutes les personnes se trouvant dans cette villes, de toutes les étudiantes crédules et naïves qui hante cette ville, pourquoi a-t-il fallut que ton esprit de psychopathe me choisisse moi comme objet de désir ? Tu n'avais pas assez de Merry qu'il fallait en plus que tu m'aies moi ? C'est le côté "inaccessible" qui te plait tant ?
Ca alors, c'est une question à laquelle je ne m'attendais pas. As-tu déjà tué des enfants, torturé des femmes âgées, ça j'avais préparé. Mais ça ... Pourquoi elle ... ? Qu'est-ce que j'en savais ? Mais je sentais que cette question lui tenait vraiment à coeur, aussi j'essayais de lui donner satisfaction ...
ZÉPHYR ▬ Honnêtement je ne pense pas pouvoir te satisfaire avec une réponse nette. Ce n'est pas comme si je l'avais cherché, je ne me baladais pas dans la rue en me disant "tiens et si je tombais amoureux d'un agent du FBI" ... Ca m'est tombé dessus comme ça. Comme tu le sais j'ai éliminé pas mal de tes prédécesseurs ... On vit dans la jungle, tuer ou être tué pas vrai ? Alors j'ai toujours cherché qui s'occupait de mon cas. Et je me suis toujours fait un plaisir de mieux me renseigner sur eux qu'eux sur moi. Sauf que plus j'en apprenais sur toi, plus je voulais en savoir. Faut dire que, dès que je t'ai vue, ça a été un peu un électrochoc.
Un demi-sourire se dessina sur mon visage alors que je la regardais de haut en bas sans m'en cacher. Après tout, elle était plus mon otage que mon invitée non ?
ZÉPHYR ▬ Le moins qu'on puisse dire c'est que tu as des arguments qui amènerait plus d'un à se damner. Et tu m'as eu, j'ai presque honte de l'avouer. Certes, si tu m'avais cédé plus vite, je n'aurais pas chercher à approfondir et s'en serait certainement resté à un désir physique ... Mais ta résistance, ta répartie, ... Tu as encore enfoncé ton feu plus profond en moi et aujourd'hui il me consume.
Je passais ma main dans ses cheveux sans craindre une résistance de sa part. Elle était intelligente, et elle savait que ce n'était pas dans son intérêt. Ma respiration s'était accélérée, rien que d'exprimer mon désir pour elle, et si elle en avait douté, je pense qu'elle sentait que c'était plus fort que le simple délire d'un psychopathe. C'était physique. Je résistais néanmoins à l'envie brûlante de l'embrasser, et retirai ma main. Mieux valait tout de même ne pas trop pousser ma chance ...

Je reculai à peine, histoire de retrouver mes esprits et mon objectif principal : la faire me pousser dans mes retranchements, jusqu'à mon affaire de ce soir, et la faire appuyer sur ce foutu bouton dans la poche arrière de mon jean. J'étais forcé de mettre une distance entre nous, sa proximité faisant baisser mes barrières, et me mettant en danger. J'étais fou d'elle, mais jamais stupide. J'avais une entreprise énorme à gérer, une vie à mener et une femme folle de rage en face de moi. Je devais rester cohérent et garder mes moyens. Il aurait été si facile pour elle de gagner, ma résistance à ses charmes n'étant plus à mettre à l'épreuve. Heureusement qu'elle n'envisageait pas encore de s'en servir. Je continuais donc mon petit chemin, je la connaissais si bien ...
ZÉPHYR ▬ Je ne sais pas si c'est ce que tu voulais entendre, mais c'est tout ce que j'ai en stock. Pas d'autres questions ?? Je préfère souvent action que vérité ...
Je lui offrais un demi-sourire amusé qui en disais long sur ce que j'entendais par "action". Si je la poussais à me poser des questions, elle me verrait venir et se rebifferait ... Petite tête de mule, grand esprit de contradiction. Non, mieux valait me montrer presser de passer à autre chose si je tenais à aiguiser son intérêt ...


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MessageSujet: Re: And the nightmare continues...   And the nightmare continues... EmptyMar 2 Nov - 1:01

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ZÉPHYR ▬ Le moins qu'on puisse dire c'est que tu as des arguments qui amènerait plus d'un à se damner. Et tu m'as eu, j'ai presque honte de l'avouer. Certes, si tu m'avais cédé plus vite, je n'aurais pas chercher à approfondir et s'en serait certainement resté à un désir physique ... Mais ta résistance, ta répartie, ... Tu as encore enfoncé ton feu plus profond en moi et aujourd'hui il me consume.
Okay, alors en clair, si j’avais cédé à ses avances de psychopathes et que j’avais accepté de coucher avec lui une fois, on n’aurait pas cette conversation… C’était typiquement humain ça ! Vouloir ce qu’on ne peut pas avoir. En fait Zéphyr n’était pas un psychopathe – enfin si, ça en était un – mais c’était surtout un grand gamin ! On lui interdit quelque chose alors il le veut. Je levais les yeux au ciel. Franchement, si j’avais su où tout cela m’aurait conduit, j’aurais mieux fait de coucher avec lui et hop, on n’en parlait plus ! Sauf que voilà je n’étais pas une gentille petite fille crédule qui craque pour le premier brun mystérieux qui passe. Non, Zéphyr ne remplissait pas les critères de mon idéal masculin ! Physiquement, peut être, mais au niveau du caractère il y avait beaucoup à redire ! Les psychopathes atteints de troubles obsessionnels ne me branchaient pas plus que ça. Choquant, hein ?! Je serrais la mâchoire en sentant ses doigts s’entremêler à mes longs cheveux bruns. Le plus glauque là dedans c’est que j’avais l’impression que ce simple geste pourtant anodin lui procurait un bonheur intense. En quelques secondes il était entré dans un genre de transe. Normalement, j’aurais du profiter de ce moment pour lui attraper le poignet et lui tordre violemment mais pourtant je n’en faisais rien. Non, le syndrome de Stockholm ne m’avait pas encore gagné, c’est juste que je ne voulais pas me retrouver à nouveau attaché au lit. Mes poignets avaient été suffisamment meurtris pour le moment. Quand j’allais reprendre mon quotidien, les gens allaient croire que j’avais tenté de me suicider. Les entailles étaient si profondes qu’il était fort probable que j’en garde des marques définitives. Rien que pour ça j’aurais voulu, moi aussi, lui laisser un souvenir indélébile. Mais soyons patients… La journée n’était pas finie. Finalement il se recula, comme s’il avait eut peur de trop déraper, comme s’il était incapable de résister à l’attraction que semblait provoquer mon corps sur le sien.
ZÉPHYR ▬ Je ne sais pas si c'est ce que tu voulais entendre, mais c'est tout ce que j'ai en stock. Pas d'autres questions ?? Je préfère souvent action que vérité ...
Non ce n’était pas vraiment ce que je voulais entendre, mais je devrais m’en contenter, right ? Après tout ça démontrait simplement que j’avais raison : son comportement n’avait rien de rationnel… Provocatrice, je demandais :
DARLA ▬ Donc en gros ça aurait pu être moi ou une autre c’était pareille ?! Et si ça avait été Caleb à ma place tu l’aurais aussi kidnappé et mis une robe de marié ?
Je vis bien à travers ses mimiques faciales que mon insolence l’exaspérait mais il l’avait dit lui-même, si je n’avais pas été aussi résistante il ne m’aurait pas autant aimé. Il n’avait donc qu’à s’en prendre à lui-même ! Finalement je me levais, je n’aimais pas rester assise, j’avais l’impression d’être en position de faiblesse. Avant qu’il ne cherche à me rattacher je le rassurais :
DARLA ▬ Relax, je vais nulle part… Je veux juste me dégourdir les jambes parce que, au cas où tu te poserais la question, rester allongée toute une nuit toute seule sans la moindre action c’est plutôt mortel ! D’habitude mes nuits sont plus agitées, mais apparemment tu étais trop occupée avec ta sale garce de Merry pour te soucier de moi !
Je croisais les bras simulant une jalousie démesurée. J’avais toujours été une fille passionnée. Il était arrivé très fréquemment que je pique des crises de jalousies à la fac. Souvent elles en arrivaient aux mains avec la fille que je jalousais. Bien sur, en l’occurrence, je n’étais pas jalouse de Merry. Cette pauvre fille était une victime sans une once de jugeote, mais faire croire à Zéphyr que j’étais jalouse me permettrait d’en apprendre plus sur la manière dont il occupait son temps. J’étais en effet convaincue qu’il chercherait à me rassurer sur l’inutilité d’une telle jalousie et que, par conséquent, il m’expliquerait concrètement comment son temps libre était occupé. Psychologie inversée. Histoire de le rendre encore plus faible et donc, par conséquent, plus enclin aux erreurs, je dégrafais ma robe que je laissais tombée sur le sol. J’étais désormais en sous-vêtements face à Zéphyr. Vu sa réaction lorsqu’il me caressait mes cheveux, je pouvais affirmer que me voir en tenue si légère le rendrait dans un état second.
DARLA ▬ Tu n’as qu’à offrir ta robe à Merry puisque c’est avec elle que tu passe tes nuits !
Je restais debout face à lui les bras croisés et avec un regard de défis. Quoiqu’il arrive, je devais jouer le jeu à fond. Si je me défilais maintenant, mon plan deviendrait inefficace. Je devais absolument le convaincre que je commençais à ressentir des choses pour lui. Ça commencerait par une jalousie flagrante et après, quand il chercherait à me rassurer, je pourrais en profiter pour lui demander des détails sur ses activités criminelles.


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